Mbappé propulse le PSG en demi-finale de la Ligue des champions

13 days ago

Battu (3-2) à l'aller, le PSG a réussi mardi l'exploit de renverser le FC Barcelone (4-1) en Catalogne grâce à Dembélé, Vitinha et surtout Mbappé, auteur d'un doublé, et retrouve les demi-finales de Ligue des champions, une première depuis 2021.

PSG - Figure 1
Photo ICI.Radio-Canada.ca

Et comme tout est magique, la finale semble plus que jamais possible, tant le futur adversaire semble à la portée du PSG : Dortmund, que Paris a déjà battu en phase de groupe (2-0, 1-1).

C'était un soir pour rêver. Cette victoire au terme d'un scénario fou et d'un match électrique va effacer tous les cauchemars et gommer toutes les plaies infligées par le Barça au PSG.

Il fallait changer l'histoire, et les Parisiens l'ont fait : jusque là, aucune équipe française ne s'était qualifiée pour le tour suivant en C1 après avoir perdu le match aller à domicile.

Le PSG n'a jamais été capable de se qualifier après avoir perdu à l'aller mais, demain (mardi), nous allons le faire, avait promis lundi Luis Enrique.

Entraîneur du Barça lors de la remontada de 2017, quand le PSG avait été balayé 6-1 en huitième de finale retour après l'avoir emporté 4-0 à l'aller, Luis Enrique, désormais à la tête du club parisien, a finalement réussi à renverser la situation. À deux reprises.

Tout a changé au moment de l'expulsion du défenseur barcelonais Ronald Araujo (29e) pour avoir accroché juste devant la surface Bradley Barcola lancé à pleine vitesse sur le côté gauche.

Car jusque-là, le PSG était mené (1-0) après l'ouverture du score de Raphinha – son 3e but après son doublé au match aller – parfaitement servi par la pépite Lamine Yamal (12e) qui s'est joué du Parisien Nuno Mendes.

Les chances d'une qualification parisiennes dans le dernier carré étaient alors bien minces, surtout que Lewandowski a été tout proche de doubler la mise (20e).

Au pied du mur, les hommes de Luis Enrique ont maintenu la pression et ont continué les assauts, dont celui de Barcola qui a provoqué l'expulsion barcelonaise.

Les espaces ouverts, Lamine Yamal sorti et remplacé par Inigo Martinez, les Parisiens ont fait souffrir les hommes de Xavi, expulsé tout comme son adjoint pour ses propos virulents sur sa ligne de touche.

Et c'est arrivé une nouvelle fois du côté de Bradley Barcola, de retour de blessure, qui a centré au second poteau pour Ousmane Dembélé.

Sifflé à chaque prise de balles par le stade olympique Lluís-Companys, l'ancien Barcelonais a égalisé d'une reprise puissante du droit (1-1, 40e).

Trop discret et pas assez efficace lors du match aller, Kylian Mbappé, pressenti au Real Madrid la saison prochaine, était très attendu.

Soutenu cette semaine par Luis Enrique, le no 7, qui ne s'était pas trop montré jusque là, a fait preuve de sang froid en tirant le pénalty (3-1, 61e) provoqué par Ousmane Dembélé, le but qui a permis la qualification directe sans passer par les prolongations.

Istvan Kovacs montre un carton jaune à Kylian Mbappé et Inigo Martinez.

PSG - Figure 2
Photo ICI.Radio-Canada.ca

Photo : Reuters / Albert Gea

Et puis il a délivré tous les siens en fin de match, célébrant son doublé en dessous des 3000 ultras parisiens autour de tous ses coéquipiers.

Le PSG et Mbappé ont pris le large (4-1, 89e) après un cafouillage dans la surface barcelonaise et malgré une double parade de Ter Stegen. Mais l'attaquant français a profité d'une remise de Jules Koundé dans ses pieds pour tromper le gardien parisien.

Battu tactiquement par son ancien coéquipier Xavi lors de la première manche, Luis Enrique, qui avait décidé d'aligner son attaque habituelle avec Barcola, Dembélé et Mbappé, a réussi à parfaitement gérer Robert Lewandowski et son travail de fixation.

La profondeur a également été mieux gérée par la défense de Lucas Hernandez et Marquinhos, de nouveau dans l'axe et qui a sauvé les siens à plusieurs reprises (73e, 88e) ne manquant pas de célébrer ses interventions de poings rageurs.

Fébrile au match aller, le gardien du PSG Donnarumma a un peu mieux négocié la seconde manche, bien aidé par son capitaine (73e), et il a sorti une claquette parfaite en fin de match (88e).

Dortmund sort l'Atlético au terme d'un match complètement fou

Au terme d'un match complètement fou, le Borussia Dortmund s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions, en s'imposant 4 à 2 contre l'Atlético Madrid, pour se hisser pour la première fois depuis 2013 dans le dernier carré de la C1.

L'euphorie en première période, la désillusion au début du second acte et la folie pendant deux minutes et demie : les 81.365 spectateurs du Westfalenstadion sont passés mardi soir par toutes les émotions.

Jadon Sancho après sa substitution

Photo : Reuters / Thilo Schmuelgen

Les plus anciens d'entre eux ont dû se rappeler le quart de finale en 2013 contre Malaga au cours duquel Dortmund avait arraché sa place dans le dernier carré grâce à deux buts dans le temps additionnel de Marco Reus, encore présent mercredi, et Felipe Santana.

Pour marcher dans les pas des hommes de Jürgen Klopp, finalistes à Wembley en 2013 contre le Bayern Munich (défaite 2-1), les joueurs d'Edin Terzic affronteront en demi-finales début mai le PSG, tombeur du FC Barcelone en quarts de finale. L'aller se jouera en Allemagne, le retour une semaine plus tard au Parc des Princes.

Sorti premier d'un groupe extrêmement relevé avec le PSG, l'AC Milan et Newcastle, le Borussia Dortmund poursuit ainsi extraordinaire parcours européen, en éliminant l'Atlético Madrid d'Antoine Griezmann, après une démonstration en première période.

Les Jaunes et Noirs, privés de leur buteur à l'aller Sébastien Haller, étaient obligés de remonter un but de retard après de grosses erreurs défensives à Madrid de Ian Maatsen et du duo défensif Mats Hummels-Nico Schlotterbeck.

Les coéquipiers d'Emre Can se sont montrés les premiers dangereux devant le but de Jan Oblak, dès la 3e minute. Sur une passe de Julian Brandt, Karim Adeyemi est parvenu à servir Marcel Sabitzer seul à sept mètres, mais l'international autrichien a contrôlé la balle et permis le retour in extremis de César Azpilicueta.

Alvazo Morata, lancé dans la profondeur et plus rapide que Sabitzer, a eu l'occasion deux minutes plus tard de refroidir l'ambiance à Dortmund mais a manqué sa balle piquée face à Gregor Kobel.

L'Atlético a cédé la balle au Borussia Dortmund, s'en remettant aux parades d'Oblak. Mais le portier slovène n'a rien pu faire peu après la demi-heure de jeu sur une frappe en force de Brandt, idéalement servi sur une passe parfaite de l'extérieur du pied de Hummels.

Le champion du monde 2014 s'est ainsi rattrapé de son erreur à l'aller, tout comme Maatsen, qui a inscrit le deuxième but de Dortmund cinq minutes seulement après l'ouverture du score, le BVB insistant sur le côté droit de la défense de Madrid en difficulté.

Sur une belle talonnade de Sabitzer, Maatsen s'est retrouvé seul et a parfaitement croisé sa frappe du gauche pour libérer le Westfalenstadion.

Le retour des vestiaires a tourné au naufrage pour Dortmund, mis sous pression par les trois changements de Diego Simeone (Riquelme, Angel Correa et Pablo Barrios). Sur un coup de pied de coin repris sans puissance de Mario Hermoso, Hummels a pris son gardien à contre-pieds et relancé les Madrilènes.

Un quart d'heure plus tard, alors que l'Atlético a repris le contrôle du match, Correa a logiquement égalisé, un but qui a permis à son équipe de retrouver la qualification.

Mais sur un centre de Sabitzer à la 71e minute, Niclas Füllkrug a catapulté de la tête la balle dans le but d'Oblak avec l'aide du poteau pour remettre Dortmund dans le sens du jeu.

Moins de 150 secondes plus tard, Sabitzer a donné une tournure complètement folle à la rencontre, pour remettre Dortmund devant au cumul des deux rencontres.

Omniprésent, l'ancien joueur du Bayern Munich a été tout proche de tuer tout suspense à l'entame des cinq dernières minutes, mais Oblak a repoussé d'une superbe parade sa tentative de 25 mètres.

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