Djokovic vient à bout de Cerundolo et établit un nouveau record en ...

4 Jun 2024
Djokovic

Novak Djokovic a été ennuyé par son genou droit, puis il a accusé un déficit d’une manche et d’un bris, avant de faire ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire orchestrer une remontée irrésistible qui lui a permis de venir à bout de Francisco Cerundolo 6-1, 5-7, 3-6, 7-5 et 6-3 au quatrième tour des Internationaux de tennis de France, lundi, enregistrant du même coup sa 370e victoire en carrière en tournois du Grand Chelem.

Djokovic, le champion en titre à Roland-Garros, a brisé l’égalité qui persistait avec Roger Federer pour le plus grand nombre de victoires en Grand Chelem — et aussi pour le nombre de participations aux quarts de finale d’un tournoi majeur par un tennisman, avec une 59e présence en carrière.

De plus, le no 1 mondial y est parvenu de la manière habituelle, c’est-à-dire celle qui lui a permis de décrocher 24 titres du Grand Chelem en carrière. Il a d’abord effacé un déficit — allez-y, demandez à Federer comment convertir des balles de match contre lui —, puis est sorti vainqueur d’un duel alors que la tension était à son comble. Cette victoire, au bout de quatre heures et demie de jeu, signifie que le Serbe présente maintenant une fiche de 40-11 en carrière lorsque le match atteint la cinquième manche. Un dossier à des lunes de celui de Cerundolo en pareilles circonstances (1-3), rendant le résultat de ce match plutôt prévisible.

« J’étais à peut-être trois ou quatre points de perdre ce match », a dit Djokovic.

Pour Djokovic, il s’agissait d’un deuxième match consécutif de plus de quatre heures, après qu’il eut tiré de l’arrière 2-1 avant de l’emporter en cinq manches. Au troisième tour, il avait joué le tour à l’Italien Lorenzo Musetti, un tennisman âgé de 22 ans, et terminé la rencontre peu après 3 h dimanche matin — la conclusion la plus tardive dans l’histoire des Internationaux de France.

« Comment suis-je parvenu à gagner de nouveau ? Je ne sais pas. La seule explication que j’aie, c’est vous, a-t-il dit, en s’adressant à la foule. Merci beaucoup. »

Cette fois-ci, contre Cerundolo, un Argentin âgé de 25 ans qui convoitait une première participation aux quarts de finale en Grand Chelem, Djokovic a de nouveau misé sur son talent, son expérience et sa ténacité pour s’adapter en temps réel au défi devant lui. Il y est parvenu, entre autres, en jouant de manière plus agressive et en haussant la vélocité de ses coups droits, tout en composant avec la douleur qu’il ressentait à un genou.

Djokovic tirait de l’arrière 4-2 en quatrième manche, mais il a rebondi et n’a jamais été inquiété par la suite.

Il affrontera en quarts la septième tête de série, soit le Norvégien Casper Ruud, qui a défait la 12e tête de série Taylor Fritz 7-6 (6), 3-6, 6-4 et 6-2.

Un peu plus tôt lundi, l’impressionnante lancée d’Aryna Sabalenka aux Internationaux de tennis de France s’est poursuivie et elle a atteint les quarts de finale après avoir disposé d’Emma Navarro 6-2, 6-3.

Et faites attention, puisque le soleil s’est finalement pointé le bout du nez à la Porte d’Auteuil.

« Quand le soleil sort, je joue avec beaucoup plus d’entrain », a admis Sabalenka, qui n’a toujours pas concédé de manche cette année à Roland-Garros.

La joueuse de Biélorussie a brièvement exprimé sa joie après sa victoire au quatrième tour contre la 22e tête de série, effectuant quelques mouvements de danse disco en quittant le terrain au son de Stayin’Alive des Bee Gees, qui jouait fortement sur le téléphone de la huitième tête de série Ons Jabeur, debout près du tunnel menant aux vestiaires.

Sabalenka, deuxième joueuse mondiale, n’est plus qu’à une seule victoire d’une septième participation consécutive au carré d’as des Internationaux de France. Elle affrontera la Russe Mirra Andreeva, qui a atteint les quarts de finale d’un tournoi majeur pour la première fois de sa carrière après avoir évincé la Française Varvara Gracheva 7-5, 6-2.

Par ailleurs, la 12e tête de série Jasmine Paolini a pris la mesure d’Elina Avanesyan 4-6, 6-0 et 6-1, mettant la table pour un duel en quarts de finale contre la quatrième tête de série Elena Rybakina.

« Elle [Paolini] est coriace. Elle est très mobile et c’est une bonne cogneuse. Je devrai me concentrer sur mon jeu de jambes », a confié Rybakina, championne à Wimbledon en 2022.

Les toits des stades Philippe-Chatrier et Suzanne-Lenglen sont ouverts lundi à Roland-Garros, puisque le temps est ensoleillé et que le thermomètre affiche 22 degrés Celsius. Est-ce vraiment chaud ?

Pas vraiment, du moins du point de vue d’Alex De Minaur, qui a grandi en Australie. La 11e tête de série est venue de l’arrière pour surprendre le Russe Daniil Medvedev 4-6, 6-2, 6-1 et 6-3, devenant du même coup le premier tennisman australien à accéder aux quarts de finale à Paris depuis Lleyton Hewitt en 2004. Medvedev a reçu des traitements au pied droit pendant la deuxième manche.

De Minaur a tenté d’expliquer en français à quel point il était difficile d’affronter Medvedev, la cinquième tête de série, mais il s’est finalement résolu à dire que c’était « trop difficile ». Il a tout de même reçu une ovation de la foule pour les efforts qu’il a déployés dans la langue de Molière.

L’Australien affrontera la quatrième tête de série, Alexander Zverev, qui a vaincu le Danois Holger Rune (n°13) 4-6, 6-1, 5-7, 7-6 (2), 6-2 en fin de programme à Paris.

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