Canada Goose offre des cartes-cadeaux en retour de manteaux ...

28 Jul 2023
Canada Goose

Les articles disponibles à l’échange ou à l’achat par l’entremise de Generations comprendront les populaires parkas et gilets d’extérieur de l’entreprise, ainsi que ses combinaisons de neige, ses pantalons de neige, ses trenchcoats et même les molletonnés et les tricots.

Le programme vise à renforcer l’engagement de Canada Goose envers la durabilité, mais aussi à répondre au nombre croissant de personnes à la recherche de biens de seconde main, a expliqué la présidente de l’entreprise, Carrie Baker.

«Le marché de la revente se développe frénétiquement, encore plus vite que le commerce ordinaire, et pour nous, il touche vraiment notre groupe démographique cible», a-t-elle affirmé.

Mme Baker a vu des statistiques suggérant que 80 % des consommateurs de moins de 30 ans achètent des biens usagés, mais l’intérêt pour l’achat d’articles d’occasion s’étend au-delà de la plus jeune cohorte d’acheteurs.

Le magasin de consignation en ligne ThredUp prévoit que le marché mondial des biens d’occasion doublera d’ici 2027, pour atteindre 350 milliards $. Il a également constaté que le nombre de détaillants proposant des programmes de revente de marque avait triplé entre 2021 et 2022 seulement.

Parmi les programmes de revente de marque qui ont récemment fait leur apparition se trouvent ceux de la Compagnie de la Baie d’Hudson et de Simons, ainsi que d’autres chez la société en démarrage spécialisée en équipement pour bébé Rebelstork et des revendeurs comme LXRandCO et VSP Consignment.

Canada Goose n’est pas non plus étrangère à l’économie circulaire — elle fait des dons de tissus et de matériaux aux communautés éloignées et à des couturiers autochtones depuis 2009 — mais elle n’avait jamais offert de programme de reprise auparavant.

Elle a évolué dans cette direction en partie parce que le nombre de recherches de produits d’occasion Canada Goose en ligne a augmenté de 50 % entre 2021 et 2022, a expliqué Mme Baker.

Bien que de nombreux clients de Canada Goose conservent leurs vêtements pendant des années, voire des décennies, de tels chiffres ont convaincu l’entreprise qu’il était possible de donner aux gens la possibilité de revendre leurs articles.

Jusqu’à 60 % du prix de détail actuel

Le programme Generations fonctionne en permettant à ceux qui souhaitent échanger des vêtements de rechercher dans le catalogue de Canada Goose en utilisant le numéro de style de leur article pour avoir une idée du montant que l’entreprise pourrait leur donner en cartes-cadeaux.

Les clients de reprise peuvent s’attendre à obtenir jusqu’à 60 % du prix de détail actuel, a estimé Mme Baker.

Par exemple, une veste imprimée Crofton pour hommes se vendait sur le site web de l’entreprise pour 650 $ US ce mois-ci. L’outil de recherche Generations montre que quelqu’un espérant l’échanger pourrait recevoir entre 250 $ US et 357 $ US.

En outre, un parka Expedition PBI pour femmes vendu au détail 1825 $ US en juillet rapporterait à quelqu’un entre 733 $ US et 1047 $ US, selon son état, lorsqu’il serait échangé.

Les chapeaux, gants, mitaines, foulards, masques, garnitures de capuchon, accessoires pour la maison et chaussures Canada Goose ne sont pas admissibles au programme, mais Mme Baker a indiqué que la société était disposée à éventuellement assouplir les exclusions.

Si un client décide d’aller de l’avant avec un échange, Canada Goose lui enverra une étiquette d’expédition prépayée et une fois que l’entreprise aura reçu l’article, elle vérifiera que le produit n’est pas une contrefaçon, puis évaluera son état.

Les articles jugés en excellent état ne présentent aucun défaut visible et rapporteront le plus aux clients. Canada Goose acceptera également les échanges d’articles dont l’état est considéré comme «très bon», «bon» ou «passable», qui pourraient présenter divers degrés de décoloration, d’éraflures, de boulochage et même de déchirures.

Une fois l’examen de l’article complété, les clients recevront une carte-cadeau Canada Goose. L’entreprise effectuera toutes les réparations possibles sur l’article usagé, puis l’affichera sur le site web de Generations avec un prix réduit.

«Ce n’est évidemment pas le même (prix) que notre site principal, car il a été porté, a souligné Mme Baker. Nous n’allons pas faire semblant et le faire passer pour un tout nouveau vêtement.»

Lorsque le programme Generations a été lancé aux États-Unis, à la fin du mois de janvier, Mme Baker a indiqué qu’environ 60 % des échanges reçus étaient des parkas et qu’environ 53 % d’entre eux étaient jugés en excellent état.

L’entreprise fondée à Toronto il y a 66 ans par l’immigrant Sam Tick sous le nom de Metro Sportswear parie que son pays d’origine verra émerger des tendances intéressantes. «Je pense que le Canada sera un coffre aux trésors», a observé Mme Baker.

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