[Couverture en direct] Chapelle ardente pour Brian Mulroney à Ottawa

Moi, ce que je retiens [de Brian Mulroney], c’est la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Il s’est mobilisé contre ses amis politiques. Ça prenait beaucoup de courage. Son travail en environnement a aussi été reconnu. C’est cette mémoire-là qu’il faut reconnaître aujourd’hui, a dit le chef-adjoint du NPD, Alexandre Boulerice.

Je retiens ce que j’ai toujours cru et crois encore avoir été un désir sincère, l’honneur et l’enthousiasme. J’ai toujours pensé que ça correspondait au personnage de M. Mulroney et à un engagement très réel de sa part, a déclaré le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.

Je crois que cette vertu-là, cette volonté d’aller au-delà des lignes partisanes, cet espèce de sourire engageant dont il n'était pas économe, manque beaucoup à la politique, de nos jours.

La députée du Parti vert du Canada, Elizabeth May, a louangé Brian Mulroney, le qualifiant de premier ministre extraordinaire. Elle a déjà conseillé le ministre de l'Environnement du gouvernement Mulroney, Tom McMillan.

Il était un conservateur comme on ne s’y attend pas. Il était progressiste. Il a été le premier ministre le plus vert de l’histoire du Canada. Il a voulu protéger la santé des Canadiens, les animaux et les forêts.

Sur les ondes de RDI, l’ancien ministre conservateur Michael Fortier a vanté la manière dont Brian Mulroney était en mesure de bâtir des ponts avec autrui. C’était un avocat en droit du travail. Il a toujours négocié. Tu peux avoir un adversaire, mais si tu veux conclure une entente, tu dois bâtir des ponts. Il l’a fait comme avocat et comme politicien.

C’était un grand homme qui a marqué beaucoup de gens, dont moi. C’est lui qui a fait en sorte que j’ai voté conservateur pour la première fois et que j’ai par la suite été militant et sénateur conservateur.

Plusieurs autres personnalités se sont présentées à cette première journée de chapelle ardente. C'était le cas de l'ancien premier ministre progressiste-conservateur Joe Clark, de l'actuel président de la Chambre des communes, Greg Fergus, de la légende du hockey, Wayne Gretzky, de l'homme d'affaires Pierre-Karl Péladeau, et de James Baker, qui a été secrétaire d'État américain sous George Bush père.

L’ambassadeur des États-Unis au Canada, David L. Cohen, a mentionné que Brian Mulroney continuait d’avoir une voix influente aux États-Unis, ces dernières années.

Il a fait beaucoup de très bonnes choses pour le Canada, mais l’héritage dont il sera sans doute le plus fier est d’avoir créé et institutionnalisé les relations spéciales entre les deux pays.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a tenu à saluer l’héritage environnemental de Brian Mulroney.

Dans les années 1980, on ne parlait pas de changements climatiques ou de biodiversité. On parlait de l'amincissement de la couche d’ozone qui causait des taux de cancer qui affectaient l’ensemble de la biologie. Aujourd’hui, grâce au protocole de Montréal, on sait que la couche d’ozone est en train de se réparer.

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a vanté l'héritage de l'ex-premier ministre.

Toute la nation se réunit aujourd’hui pour célébrer un grand homme qui a fait beaucoup pour le Canada. C’est un visionnaire économique et diplomatique. C’est lui qui a lancé le grand rapprochement avec les États-Unis [...] C’était le précurseur de l’ALENA. C’est un pilier de ce que le Canada est aujourd’hui.

C’était un homme très généreux de sa personne, de son temps et de ses idées. [...] C’est un homme qui a servi la nation. L’ADN du Canada était dans son cœur.