Une troisième médaille pour Summer McIntosh, reine du 200 m ...

1 Aug 2024

Radio-Canada

Publié le 1 août à 18 h 36

Summer McIntosh a remporté sa deuxième épreuve des Jeux de Paris et a obtenu sa troisième médaille, jeudi, à la piscine de l'Aréna Paris La Défense. La nageuse canadienne s'est imposée au 200 m papillon.

Summer McIntosh - Figure 1
Photo ICI.Radio-Canada.ca

McIntosh a également établi le record olympique de la distance avec un temps de 2 min 3 s 3/100. Elle a devancé l’Américaine Regan Smith (2:03,84) et la Chinoise Yufei Zhang (2:05,89), détentrice de l’ancienne marque.

L'Ontarienne a cédé l’avantage à Zhang, spécialiste des courtes distances, pendant près de 150 mètres, mais elle a pris la tête avant de terminer la troisième longueur.

McIntosh souriait dans les dernières foulées de sa victoire de samedi, acquise avec plus de cinq secondes d'avance sur sa plus proche poursuivante, l'Américaine Katie Grimes. Quatre jours plus tard, Smith ne lui a pas donné ce luxe. Même que cette dernière aurait aussi établi un record des Jeux si elle ne s’était pas butée à la Canadienne.

Cette course était définitivement plus serrée, a avoué McIntosh. Je n’ai pas eu le temps de sourire cette fois. Mais avec ma vision périphérique, j'ai pu voir que je menais. J’ai essayé de ne pas trop vérifier autour de moi dans les derniers mètres. Je ne suis pas satisfaite de ma fin de course, mais j’ai gagné. C’est tout ce qui compte.

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Depuis sa victoire au 200 m papillon des Championnats du monde de 2023, McIntosh faisait figure de favorite en vue de la finale olympique. De quoi honorer sa mère, Jill Ormstead, qui, il y a 40 ans aux Jeux de Los Angeles, avait pris le 9e rang de l'épreuve. Ormstead était dans la foule de l'Aréna Paris La Défense, jeudi.

La réaction de ma famille compte beaucoup, a confié McIntosh. Surtout celle de ma mère, dont c’est la discipline de prédilection. Partager ce moment avec elle est très spécial.

McIntosh avait précédemment gagné l'argent au 400 m libre, samedi, et l'or au 400 m quatre nages, lundi. Elle est la première Canadienne à obtenir trois médailles d'épreuves individuelles à de mêmes Jeux olympiques. Le Canada totalise maintenant huit médailles, dont quatre à la piscine.

La jeune prodige était de retour dans la piscine moins de deux heures plus tard avec ses compatriotes Mary-Sophie Harvey, Ella Jansen et Julie Brousseau pour le relais 4 x 200 m libre. Elles ont affiché un chrono de 7:46,05 et ont pris le 4e rang de la finale, dominée par les Australiennes de Mollie O'Callaghan et d'Ariarne Titmus, autrices d'un record olympique en 7:38,08. Les Américaines (7:40,86) et les Chinoises (7:42,34) complètent le podium.

Troisième à s'élancer au sein du quatuor canadien, McIntosh a propulsé les siennes de la 7e à la 4e position. Brousseau a été en mesure de maintenir le positionnement du Canada, sans toutefois rattraper la Chinoise Yaxin Liu.

On ne va pas se mentir, on visait le podium, a déclaré Harvey, première Canadienne à s'élancer. On fait de la course... C’est décevant. Mais ces filles sont encore jeunes, l’avenir est rose pour le Canada. Deux d’entre eux disputaient une première finale olympique. C’était beaucoup de pression, mais on a fait du mieux qu’on pouvait et on ne peut pas en demander plus que ça.

Dénouement crève-coeur pour Liendo au 50 m libre

Le Torontois Joshua Liendo a quant à lui vu sa route s'arrêter en demi-finales au 50 m libre, jeudi.

Liendo a enregistré le 9e temps au total des deux vagues, ratant la finale de cinq centièmes de secondes. Le Français Florent Manaudou (21,64 s) a tout juste devancé le Canadien (21,69 s).

Meilleur sort pour Kylie Masse, 5e des demi-finales et Finlay Knox, 8e au 200 m quatre nages. Ce dernier a devancé l'Américain Shaine Casas, meilleur non qualifié, de six centièmes de seconde. Au passage, il a amélioré de plus d'une seconde son temps en qualifications, un chrono de 1:58,89. En vue des demi-finales, Knox savait qu'il devait élever le niveau.

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Né au Royaume-Uni, Finlay Knox a habité en Nouvelle-Zélande avant de s'établir au Canada à l'âge de 7 ans.Photo : Getty Images / Maddie Meyer

Lors de la première vague, les quatre premiers nageurs avaient terminé sous 1:57,00, a-t-il rappelé. J’ai donc tout donné. J’ai senti que le groupe me rattrapait lors de la troisième longueur. Je devais donc être à mon meilleur dans le dernier droit.

Voir mon nom sur le tableau des qualifiés est tellement spécial, surtout avec ma famille ici, a ajouté Knox.

Le natif du Royaume-Uni établi au Canada depuis l'âge de sept ans en est à ses deuxièmes Jeux. À Tokyo, il avait terminé au 17e rang après une élimination en qualifications. Trois ans plus tard, sa progression ne fait pas de doute.

[J'explique ça par] un mélange des deux premières années après Tokyo, où j’ai utilisé cette 17e position comme carburant. Mais à force de vieillir, je réalise que je dois être fier de mon passé. Mon temps à Tokyo aurait été le 7e des qualifications de ce matin. Je dois être fier des petites choses; pas seulement des résultats, mais aussi de tout ce que ç’a pris pour me rendre ici. Je vais sans doute être fier pour longtemps de la course d'aujourd'hui, s'est réjoui Knox.

Masse et lui disputeront chacun leur finale vendredi.

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