Dembélé et le PSG prennent confiance
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Le PSG a fait le plein de victoires et de confiance samedi lors de la 4e journée de Ligue 1 contre Brest (3-1) au Parc des Princes, avant la réception de Gérone mercredi prochain pour son entrée en lice en Ligue des champions.
Face à des Bretons 12e du championnat, mais qui restaient sur une victoire avec la manière contre Saint-Etienne (4-0), les Parisiens, malgré quelques déchets et une pression parfois trop risquée, ont été une nouvelle fois séduisants.
Ils restaient sur trois victoires, contre Le Havre (4-1), contre Montpellier (6-0) et contre Lille (3-1), et surtout sur 13 buts avec 8 buteurs différents.
Samedi soir, ils en ont encore inscrits trois, soit 16 buts en quatre matches.
Malgré l'ouverture du pointage de Brest (1-0, 29e) sur pénalty à la suite d'un tirage de maillot de Nuno Mendes dans la surface, les hommes de Luis Enrique ont largement dominé, avec un jeu en transition efficace, une circulation du ballon fluide et une possession écrasante.
Dembélé, trois buts en une semaine
Grâce à cette pression haute, ils ont rapidement égalé 1-1 à la 42e minute de jeu après une récupération de Bradley Barcola, avant de servir Marco Asensio qui a centré sur la tête d'Ousmane Dembélé.
Au-delà de ce but, le trio offensif aligné comme contre Lille avant la trêve a encore quelques repères à prendre comme Asensio, en faux 9, qui a été maladroit dans la finition (16e, 36e) et hors-jeu quand il a été précis (64e).
En seconde période, Dembélé a parfaitement suivi une frappe de Randal Kolo Muani pour marquer un - rare - doublé (3-1, 74e).
En vue avec l'équipe de France lors de la trêve internationale, le Français a marqué son deuxième et troisième buts avec la PSG cette saison, et son troisième de la semaine après celui de lundi avec les Bleus contre la Belgique. Avant d'être décisif, il avait tenté déjà à plusieurs reprises devant Marco Bizot, excellent dans ses cages malgré les trois buts encaissés (24e, 34e, 38e, 61e).
Après le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid, l'efficacité retrouvée de Dembélé devant le but est une très bonne nouvelle pour le club de la capitale, qui conserve sa place de meneur du championnat, avant son entrée en lice en Ligue des champions mercredi contre Gérone au Parc des Princes.
Le PSG pourra aussi compter sur le milieu espagnol Fabian Ruiz, aligné pour la première fois depuis l'été, Vitinha (cheville) et Warren Zaïre-Emery (mollet) étant forfait.
Brillant avec sa sélection lors de l'Euro cet été et encore pendant cette semaine, Ruiz a confirmé sa bonne forme en inscrivant son premier but de la saison d'une puissante frappe (2-1, 73e).
En ce début de saison, tous les signaux sont au vert avant le retour de l'Europe et d'un calendrier chargé pour les Parisiens.
Marseille est une fête
L'OM est dans le bon rythme: efficace et solide à défaut d'être très brillant, Marseille a battu Nice 2-0 à domicile lors d'un samedi de fête.
Massés à plus de 65 000 au Stade Vélodrome, les fans marseillais avaient toute une batterie d'anniversaires à fêter samedi: les 125 ans du club, déjà, salués par un maillot collector et immaculé, mais aussi les 30 ans des MTP et les 40 ans du CU84, deux des principaux groupes de supporters, et les 80 ans de la libération de la ville, pas oubliés par les South Winners.
Une fois toutes ces bougies éteintes, les supporters de l'OM avaient encore un peu de souffle pour siffler Jonathan Clauss, parti cet été dans le camp d'en face, et pour pousser leur équipe, qui en a eu besoin pour ne pas gâcher la fête.
Car la première période a été plutôt fermée entre des Niçois (très) prudents et des Marseillais aux idées un peu moins claires que lors des trois premières journées.
Avec Valentin Rongier placé à droite de la défense pour son retour dans le 11 de départ pour la première fois depuis 10 mois, les joueurs de Roberto De Zerbi ont ainsi peiné à trouver des espaces et se sont d'abord contentés de deux frappes sans danger de Luis Henrique (4e) et Mason Greenwood (30e).
Et alors que les Aiglons avaient menacé Geronimo Rulli d'une belle volée de Melvin Bard sur l'extérieur du poteau (37e), c'est finalement sur un ballon en cloche tout à fait anodin, affreusement mal défendu par Youssuf Ndayishimiye, que Marseille a trouvé l'ouverture, via Neal Maupay (1-0, 40e).
Cornelius expulsé
Pour ses débuts comme titulaire avec l'OM, l'ancien attaquant d'Everton, Brighton et... Nice a donc été efficace et a constamment travaillé pour gêner la défense adverse.
En deuxième période, l'OM a encore souffert avant de boucler l'affaire et Rulli, pour l'instant plus chanceux que réellement rassurant, a ainsi été miraculé et sauvé par son poteau sur un coup franc de Jérémie Boga (50e).
C'était le dernier vrai frisson pour l'OM car l'équipe de De Zerbi a ensuite doublé la mise sur une frappe magnifique de Luis Henrique après une remise d'Amine Harit (2-0, 53e).
Ce nouveau but vient confirmer l'excellent début de saison du Brésilien à l'improbable trajectoire, lui qui en janvier, à peine revenu d'un prêt dans son pays, semblait destiné à y repartir sans même ouvrir ses valises.
Marseille a tout de même dû continuer à travailler ensuite, notamment après l'expulsion du défenseur Derek Cornelius, à la fois un peu idiote - il a gagné du temps sur un coup franc - et franchement sévère (75e).
Mais malgré les absences de Leonardo Balerdi et Quentin Merlin, la défense est donc restée solide et n'a pas encaissé de but pour la première fois de la saison, ce qui est rassurant avant d'aller à Lyon dimanche. Les Marseillais ont aussi décroché leur première victoire de la saison au Vélodrome après être sortis frustrés de leur match nul contre Reims (2-2).
Au bout du compte, tout s'est fini dans le brouillard des fumigènes allumés à la 84e minute par les quadragénaires du Commando Ultra et à la 94e minute par les trentenaires des MTP. Les sanctions pour ça viendront peut-être, mais samedi, la fête a été belle et les anniversaires joyeux.