Les Panthers triomphent et mettent fin au rêve des Oilers

L’incroyable épopée des Oilers a pris fin lors du septième match de la Coupe Stanley, remporté 2-1 par les Panthers de la Floride.

Depuis le premier jour du camp d’entraînement et même avant cela, c’était la coupe et rien d’autre pour les Oilers.

Malheureusement pour eux et pour leurs supporteurs, ils devront se contenter du rien d’autre encore une fois.

Malgré un renversement complet pendant la saison et une remontée en série finale, l’équipe s’est inclinée dans le match ultime face aux Panthers lors de la septième rencontre, lundi, à Sunrise.

Les Oilers tentaient de devenir la deuxième équipe à combler un retard de 0-3 pour remporter la Coupe Stanley. Seuls les Maple Leafs de Toronto l’avaient fait en 1942.

Les Oilers ont aussi échoué dans leur tentative de redonner la coupe au Canada. Aucune équipe canadienne n’a soulevé le trophée depuis la victoire du Canadien de Montréal en 1993.

Carter Verhaeghe et Sam Reinhart ont été les marqueurs des Panthers, alors que la réplique des Oilers est venue du bâton de Mattias Janmark.

Le gardien Sergei Bobrovsky a retrouvé sa forme des premiers matchs et n’a cédé qu’une fois en 23 lancers. Son vis-à-vis Stuart Skinner a aussi réalisé d’importants arrêts, mais il aurait sans doute aimé revoir le but qu’il a accordé à Reinhart, sur un tir précis du côté du gant. Il a fait face à 21 tirs.

It sucks, it sucks, a lancé Connor McDavid en parlant du résultat du match et de la série. Nous savions que le match allait être serré, c’était le match ultime pour remporter la coupe. Ils ont fait un bon travail pour faire taire notre attaque. Nous avons eu des chances, mais n’avons pas marqué, a ajouté le capitaine.

Je suis vraiment fier de la façon dont nous nous sommes battus toute la saison. Nous nous sommes placés dans une mauvaise position dès le départ et nous avons réussi à grimper au classement chaque mois, a dit McDavid.

Concernant le trophée Conn-Smythe, il s’est contenté de dire que c’était un honneur d’avoir son nom associé à ce trophée. Il ne s’est pas présenté sur la patinoire pour le recevoir.

Il est devenu seulement le deuxième patineur à remporter le titre de joueur le plus utile des séries, sans être champion. Seul Reggie Leach des Flyers, en 1975, avait accompli l’exploit avant lui.

Quatre gardiens ont fait de même.

Malgré l’idéologie de l’équipe qui était la coupe et rien d’autre, Zach Hyman affirme que la saison ne peut pas être considérée comme un échec complet.

C’est difficile de ne pas tout voir en noir ou en blanc, a mentionné l’attaquant. Si tu ne participes aux séries, tu considères que c’est un échec, mais nous étions à un tir de nous rendre en prolongation. Nous sommes revenus de l’arrière après avoir perdu trois matchs, nous sommes revenus de l’arrière contre Vancouver. En novembre, nous étions à 10 points d’une place dans les séries. Alors non, ce n’est pas un échec, c’est une chance d’apprendre, a-t-il indiqué.

C’est un groupe de joueurs incroyables. Il y avait dans ce groupe tellement de caractère que c’est difficile de trouver les mots pour l’expliquer et je suis vraiment fier de tout ce que nous avons fait, a pour sa part dit Leon Draisaitl.

C’est un groupe qui a beaucoup évolué cette saison, qui a pris de la maturité et qui a tout donné en séries, a expliqué Mattias Ekholm. La majorité des joueurs seront de retour l’an prochain et il faut espérer que nous avons atteint une autre étape vers notre but, a ajouté le défenseur.

Les Floridiens remportent le premier championnat de leur histoire, après deux tentatives ratées l’an dernier et en 1996.

Pour l’ancien gardien Roberto Luongo, maintenant conseiller au directeur général, la journée de lundi passera à l’histoire comme étant le plus grand jour de l’histoire de l’équipe.

Ça fait plus de 20 ans que je suis ici et on a fait un grand bout de chemin pour nous rendre où nous sommes, mais tout ce travail a valu la peine, a dit Luongo.

Oui il y a eu un doute, on était nerveux, les Oilers jouaient du gros hockey. Mais au bout du compte, on avait confiance en nos joueurs, a-t-il dit.

Je suis si fier de ce groupe, nous sommes allés dans les tranchées, nous nous sommes battus et tout notre travail n’a pas été vain, a clamé l’attaquant des Panthers Sam Bennett, qui a ajouté que lorsqu’il aura sa journée avec la coupe, il la remplira de céréales Capitaine Crounche.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dit à mon père que si un jour je remportais la coupe, c’est ce que je ferais, a raconté l’Ontarien.

Toujours philosophe, l’entraîneur-chef Paul Maurice a rendu hommage à tous les membres de l’organisation. Il dit que lui-même n’a pas l’impression d’avoir remporté la Coupe Stanley, mais de recevoir un morceau de celle-ci.

Si tu gagnes la coupe, personne ne veut aller chez toi, personne ne veut te parler. Mais si tu en gagnes seulement un morceau, tu la partages avec plein d’autres gens.