Avec 73 points en un match, Luka Doncic entre dans l'histoire de la ...
Le Slovène Luka Doncic des Dallas Mavericks a marqué 73 points à Atlanta (victoire 148-143), devenant vendredi le quatrième joueur avec la plus haute marque en un seul match de l’histoire de la NBA.
La NBA continue d’avoir très très chaud cette semaine : après les 70 points de Joel Embiid (Philadelphie) et les 62 points de Karl-Anthony Towns (Minnesota) lundi, Luka Doncic (73 points) et Devin Booker (62 points avec Phoenix) ont encore fait exploser les compteurs vendredi.
Dans la course au prestigieux titre de MVP, le Slovène Luka Doncic, tout juste sélectionné jeudi pour son 5e All-Star Game, a marqué les esprits avec une performance offensive rare (73 points, 10 rebonds, 7 passes), sûrement la « plus belle » de sa carrière, a-t-il admis.
Seuls la légende Wilt Chamberlain (avec un record à 100 points en 1962), Kobe Bryant (81 points en 2006) — mort il y a quatre ans jour pour jour — et David Thompson (73 points en 1978), avaient déjà fait au moins aussi bien que Doncic dans l’histoire.
« Extra spéciale »Au cours d’un festival offensif, Doncic a tiré à 25 sur 33 dont 8 sur 13 de loin et rentré 15 lancers francs sur 16, en 44 minutes sur le parquet des Hawks.
« On a eu du mal ces derniers temps (trois défaites de suite). L’objectif était juste de gagner. J’ai poussé, peu importe ce que me proposait la défense adverse. En seconde période ils défendaient à deux joueurs contre moi, alors j’ai essayé de faire jouer (ses coéquipiers) », a réagi le magicien slovène, formidable shooteur et passeur.
À 24 ans, le Slovène s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs NBA, où il était arrivé en 2018 (n°3 de la draft), après avoir dominé les parquets en Europe avec le maillot du Real Madrid alors qu’il n’était pas encore majeur.
Il détenait déjà le record de points sur un match des Dallas Mavericks avec 60 unités en décembre 2022.
L’entraîneur des Mavs Jason Kidd a salué une soirée « extra spéciale » de la part d’un joueur déjà « spécial » de façon régulière.
« Ce qu’il fait sur un terrain personne d’autre ne peut le faire. Sa faculté de prendre des tirs, d’en créer, de trouver des coéquipiers démarqués, il a fait tout ça à très haut niveau ce soir. Le plan de jeu, c’est lui. »
Vendredi, Doncic n’est pas le seul à avoir flambé : l’Américain Devin Booker a planté 62 points pour les Phoenix Suns, mais a perdu contre les Indiana Pacers (133-131) de Pascal Siakam (31 points).
Les Suns ont vu fondre une avance de 17 points, Indiana égalisant avec moins d’une minute à jouer avant de passer devant sur une claquette d’Obi Toppin.
Booker avait déjà marqué 52 points contre la Nouvelle-Orléans ce mois-ci. Il est resté à distance de son record de 70 points inscrits face à Boston en 2017.
« Profiter »Les Milwaukee Bucks ont perdu face à Cleveland (112-100) et confirmé l’arrivée prochaine de l’expérimenté entraîneur Doc Rivers, à la place d’Adrian Griffin, limogé en début de semaine malgré la 2e place à l’Est de son équipe.
À San Antonio, un public enjoué a pu savourer une 4e victoire à domicile cette saison, la 9e au total, face à Portland (116-100).
Victor Wembanyama, auteur de quelques dunks aériens et d’un contre spectaculaire, a fait rugir le public avec 23 points, 12 rebonds et 4 passes. Son coéquipier Jeremy Sochan a terminé meilleur marqueur avec 31 points.
« On ne s’est pas habitués à perdre, chaque match est un combat, ça fait plaisir de voir le fruit de nos efforts au moins sur une soirée. Il faut en profiter et au contraire s’habituer à ce sentiment de victoire. Il faut profiter intensément, dès demain (samedi) on sera focus sur le prochain match », a commenté Wembanyama.
« Wemby » doit affronter samedi à domicile un autre géant français, le pivot de Minnesota Rudy Gobert.