[Couverture en direct] Loi martiale en Corée du Sud : le président ...
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Publiée à 11 h 16 HNEMise à jour à 17 h 32 HNE
Le gouvernement sud-coréen approuve la levée de la loi martiale
Yoon Suk-yeol a surpris mardi en instaurant la loi martiale, un geste contesté par son parti et le Parlement.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a fait un discours non annoncé et diffusé en direct mardi soir pour annoncer la loi martiale.
Photo : Reuters / Kim Hong-Ji
Le gouvernement sud-coréen approuve la levée de la loi martiale. Auparavant, les députés du Parlement sud-coréen ont voté à l'unanimité pour bloquer le décret de loi martiale du président Yoon Suk-yeol.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a décrété la loi martiale mardi soir dans un discours sur la chaîne de télévision YTN. Il a provoqué une onde de choc dans le pays, qui n'a pas connu la loi martiale depuis 1980.
Yoon a justifié sa décision, disant vouloir « éradiquer les abjectes forces antiétatiques pro-nord-coréennes qui mettent à sac la liberté et le bonheur de notre peuple, et pour protéger l'ordre constitutionnel libre ».
Le won coréen a fortement chuté par rapport au dollar américain dans le sillage de cette décision.
La loi martiale implique l'interdiction des activités du Parlement et des partis politiques. Les médias et les éditeurs passent aussi sous le contrôle du commandement militaire, qui devient l'unique détenteur du pouvoir.
Nous sommes soulagés que le président Yoon ait changé de cap concernant sa déclaration inquiétante de la loi martiale, a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
La démocratie est au fondement de l'alliance américano-coréenne, a poursuivi le porte-parole, ajoutant : Nous continuerons à surveiller la situation.
Par ailleurs, le porte-parole du ministère américain de la Défense a déclaré qu’il n’y a aucun changement dans l'état de préparation des forces militaires américaines en Corée du Sud.
Les quelque 27 000 soldats américains stationnés là-bas ne sont pas confinés dans leurs bases, a-t-il déclaré, selon l'agence de presse Associated Press.
Et nous sommes aux côtés de la Corée dans cette période d'incertitude, a déclaré le secrétaire d'État adjoint américain Kurt Campbell lors d'un discours avec l'ambassadeur du Japon aux États-Unis.
Avec les informations de BBC
En Corée du Sud, plusieurs voix appellent à la démission ou à la destitution du président pour avoir instauré la loi martiale, immédiatement rejetée par le parlement. La décision du président n’a pas tenu plus de cinq heures.
La destitution du président nécessite un vote des deux tiers des 300 sièges de l'Assemblée nationale. Les partis d’opposition disposent de 192 sièges, soit moins que le seuil requis par la loi pour adopter une motion de destitution.
Dans le cas où le parlement adopte une motion de destitution, le président ne sera plus en mesure d'exercer ses fonctions et le premier ministre deviendra président par intérim.
Une nouvelle élection doit se tenir dans les 60 jours suivant la destitution.
Avec les informations d'Al Jazeera English
Le chef du Parti démocrate d'opposition sud-coréen, Park Chan-dae, a réclamé la démission immédiate du président Yoon Suk-yeol.
Selon lui, le président ne peut pas éviter l'accusation de trahison à la suite de sa décision d’instaurer la loi martiale.
Avec les informations de CNN
Le chef du parti au pouvoir a demandé au président Yoon Suk-yeol d’expliquer sa décision tragique d’instaurer la loi martiale et a demandé dans la foulée le limogeage du ministre de la Défense.
En tant que parti au pouvoir, nous sommes profondément désolés envers le public, a déclaré le chef du parti Pouvoir du peuple, Han Dong-hoon.
Le président doit expliquer directement et en détail cette situation tragique, a-t-il insisté.
Le ministre de la Défense, qui a recommandé cette loi martiale, doit être immédiatement démis de ses fonctions, et tous les responsables doivent être tenus responsables de manière stricte.
Avec les informations de CNN
Le gouvernement sud-coréen a approuvé lors d’une réunion la levée de la loi martiale.
Auparavant, le président Yoon Suk-yeol avait déclaré que la loi martiale décrétée quelques heures auparavant allait être levée et que les troupes déployées dans Séoul allaient se retirer, après un vote de l'assemblée dominée par l'opposition.
Il y a eu une demande de l'Assemblée nationale pour lever l'état d'urgence, et nous avons procédé au retrait des militaires qui avaient été déployés pour les opérations de loi martiale, a déclaré le président à la télévision.
Nous allons accéder à la requête de l'Assemblée nationale et lever la loi martiale dans le contexte d'une réunion du gouvernement, a-t-il ajouté.
Agence France-Presse
Yoon Suk-yeol, le président de la Corée du Sud (Photo d'archives)
Photo : Associated Press
Le président Yoon Suk-yeol, qui a causé ce matin la surprise en décrétant la loi martiale dans son pays, a annoncé qu'il lèvera la mesure à la suite du vote unanime du Parlement sud-coréen qui a invalidé le décret plus tôt aujourd'hui.
Le parti Pouvoir au peuple du président sud-coréen Yoon Suk-yeol l'a exhorté à lever rapidement la loi martiale, après le vote unanime du Parlement qui a annulé le décret, rapporte l'agence de presse Yonhap.
Bien qu'il soit le parti du président, Pouvoir au peuple ne détient pas la majorité des sièges au Parlement sud-coréen, qui est aujourd'hui dominé par le Parti Minju de l'ex-président Moon Jae-in.
Avec les informations de Reuters
Le gouvernement russe a annoncé mardi suivre de près la situation alarmante en Corée du Sud, où le président Yoon Suk-yeol a proclamé la loi martiale, une décision contestée dans la foulée par un vote de l'Assemblée nationale.
La situation est alarmante. Nous la suivons de près, a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov à l'agence de presse Interfax.
Avec l'Agence France-Presse
Les États-Unis n'ont pas été informés à l'avance de la décision du président sud-coréen de proclamer la loi martiale, a déclaré mardi un porte-parole de la Maison-Blanche.
L'administration est en contact avec le gouvernement de la République de Corée et surveille de près la situation, a dit un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain dans un communiqué. Nous sommes très inquiets des développements que nous voyons sur le terrain, a-t-il ajouté.
Washington dit par ailleurs espérer que le vote des élus pour suspendre la loi martiale sera respecté.
Agence France-Presse
L'ONU a affirmé mardi suivre avec inquiétude la situation en Corée du Sud, où le président a proclamé la loi martiale, une décision contestée dans la foulée par un vote de l'Assemblée nationale, a indiqué le porte-parole du secrétaire général.
Nous suivons la situation de très près et avec inquiétude, a déclaré Stéphane Dujarric, notant ne pouvoir faire d'autres commentaires sur une situation qui évolue rapidement.
Avec les informations de l'Agence France-Presse