Un incendie a ravagé l’important complexe hôtelier de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Basses-Laurentides, dans la nuit de vendredi à samedi. L’établissement venait d’être mis en vente, quelques jours plus tôt.
Mis à jour hier à 22 h 29
L’Hôtel et Villégiature du Lac Carling, un important complexe hôtelier situé en pleine forêt, sur la route 327 Nord, a été la proie des flammes, selon une publication Facebook de la Chambre de commerce et d’industrie d’Argenteuil.
Selon le site web de l’établissement, plus de 7500 visiteurs s’y rendent tous les ans.
Le Service des incendies de Grenville-sur-la-Rouge a annoncé vendredi soir sur les réseaux sociaux qu’il intervenait sur les lieux avec l’aide de plusieurs municipalités avoisinantes, dont Brownsburg-Chatham, Lachute, Saint-André et le village de Grenville, ainsi qu’avec le Service des incendies de Hawkesbury.
Le 13 novembre, la mise en vente de l’Hôtel du Lac Carling a été partagée par l’équipe immobilière Amy Assaad sur ses réseaux sociaux, pour la somme de 15 millions de dollars. D’après l’annonce mise en ligne, la propriété commerciale s’étend sur 540 000 pieds carrés, en plus du terrain de golf. La page web détaille les opportunités de développement exclusives qu’offre la transaction, notamment par la construction de condos ou de résidences sur le terrain du complexe.
Le conglomérat immobilier montréalais Olymbec, en collaboration avec Pava Corporation, étaient les propriétaires de l’endroit depuis 2015, selon le site web de l’hôtel.
Les causes de l’incendie sont encore inconnues, et on ignore si le brasier a fait des blessés ou des victimes.
Employés et futurs mariés dans le néantLes employés de l’hôtel se retrouvent devant le néant, déplore Tristan Anthony Dupont-Hébert, dont le père a consacré les dix dernières années de sa vie à y travailler.
« Mes pensées sont bien entendu, avec mon père, mais aussi toute son équipe qui se retrouve sans emploi et sans toit, pour ceux qui résidaient sur place », a-t-il souligné.
L’incendie a aussi ruiné les plans de nombreux couples qui allaient célébrer leur mariage au complexe. C’est le cas de Julie Raymond, qui était « en panique » lorsqu’elle a réalisé l’étendue des dégâts, samedi matin.
« Ça ne sera pas facile à 6 mois d’avis », a confié celle qui doit se marier le 31 mai 2025, et qui devra trouver, comme des dizaines d’autres couples, une alternative pour sa réception.