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Gabriel Attal - Figure 1
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Politique Élections législatives 2024

Le premier ministre présentera formellement sa démission au chef de l’Etat, lundi 8 juillet, mais il pourrait rester encore quelques semaines en poste pendant les Jeux olympiques, le temps, pour Emmanuel Macron, de lui trouver un successeur.

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Le camp présidentiel ressort affaibli du second tour des élections législatives. Mais ce dimanche 7 juillet, le premier ministre, Gabriel Attal, savoure une victoire : la sienne, pense-t-il. Les résultats ont déjoué tous les pronostics. Le Rassemblement national (RN), un temps imaginé capable d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, n’est finalement qu’en troisième position, derrière l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) et le camp macroniste. L’ancienne majorité, bien que décimée, parvient à sauver une bonne partie de ses candidats.

N’est-ce pas le fruit du travail acharné de Gabriel Attal, chef de file d’une campagne perdue d’avance, et de ses troupes ? « On a bien fait de se battre jusqu’au bout ! », lance le chef du gouvernement, depuis le salon des ambassadeurs, à l’Elysée, à la lecture des premiers résultats, dimanche soir. Emmanuel Macron, à ses côtés, acquiesce, sans mot dire.

Contrairement à toutes les précédentes campagnes, le chef de l’Etat a été soigneusement tenu à l’écart de cette bataille menée tambour battant par son premier ministre âgé de 35 ans. Sans craindre de froisser celui qui l’a promu à Matignon, Gabriel Attal avait expliqué sans détour à Emmanuel Macron qu’il ne devait pas apparaître. Ou le moins possible. Le trentenaire s’estimait capable de pallier, par sa popularité, le rejet suscité par ce président mal-aimé. L’avant-veille du scrutin, les proches du chef du gouvernement s’étaient fixé un seul objectif : empêcher l’extrême droite de conquérir Matignon. C’est chose faite.

Gabriel Attal - Figure 2
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Gabriel Attal, dont Emmanuel Macron s’agace, depuis des mois, du « manque de maturité », n’a pas le triomphe modeste. Après avoir quitté le palais présidentiel, le premier ministre s’exprime depuis le perron de Matignon, dimanche peu après 21 heures, pour souligner, à la première personne du singulier, la performance réalisée ces trois dernières semaines.

« Dès le début de cette campagne, j’ai alerté sur trois risques : le risque d’une majorité absolue dominée par La France insoumise [LFI], le risque d’une majorité absolue dominée par le RN et le risque d’une disparition du mouvement qui incarne nos idées et nos valeurs. Ces trois risques, aujourd’hui, ont été écartés par les Français », observe Gabriel Attal. Et si les députés Renaissance, Horizons et MoDem perdent plus de 80 sièges au Palais-Bourbon, « nous avons tenu. Et nous sommes debout », fait-il remarquer.

Gabriel Attal rejette tous les torts sur Emmanuel Macron

Plus jeune premier ministre de la Ve République et sans doute l’un des plus éphémères aussi, Gabriel Attal devait remettre dès lundi sa démission au président de la République, respectant la tradition républicaine. Le camp que le trentenaire représente n’est plus majoritaire à l’Assemblée nationale.

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