Denis Coderre s'intéresse à la chefferie du PLQ

10 Jan 2024
Denis Coderre

Après le fédéral et le municipal, Denis Coderre lorgne du côté de l’Assemblée nationale à Québec. L’ancien maire de Montréal envisage de se porter candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ). 

« On doit mettre les bonnes personnes aux bonnes places », a déclaré M. Coderre sur les ondes de la radio CKVL mercredi après-midi. « Est-ce que je réfléchis ? Oui. Est-ce que c’est sérieux ? Oui. » D’abord révélée par La Presse en matinée, la nouvelle avait été par la suite confirmée par Le Devoir.

Chroniqueur à cette station de radio montréalaise, il avait refusé toute entrevue avant son passage à l’émission à laquelle il collabore. En ondes, il s’est montré ravi de l’ampleur de la réaction médiatique suscitée par son possible retour. « Le pire défaut d’un homme public ou d’une femme publique, c’est l’indifférence. C’est clair que je n’ai pas ce problème-là. »

Le PLQ, « un grand parti »

L’ancien maire de Montréal s’est présenté comme la bonne personne pour faire le pont entre francophones et anglophones. Il a mentionné qu’il aimait gérer des « crises » et que « s’il n’avait pas parlé d’itinérance en 2013, on n’en parlerait pas aujourd’hui ».

« Le Parti libéral est un grand parti », a-t-il aussi lancé. « Vous vous amusiez à enterrer le Parti québécois, enterrez pas le PLQ non plus. »

Ces dernières semaines, M. Coderre est entré en contact avec une vingtaine de figures associées au parti dans le but de savoir si sa candidature serait opportune. 

L’ancienne ministre libérale Isabelle Melançon fait partie des gens auprès de qui M. Coderre a sollicité des conseils. « Il m’a demandé si je pensais que c’était une bonne idée qu’il y aille », a-t-elle expliqué. Celle qui est actuellement à la tête de l’Institut de développement urbain a par ailleurs souligné qu’elle-même ne faisait plus de politique partisane.

À la radio, M. Coderre a raconté avoir posé trois questions à ceux et celles qu’il a consultés : s’ils le voyaient comme premier ministre, s’il avait assez d’expérience et s’il n’était pas « passé date ». « À 98 %, c’est oui all the way », a-t-il dit à propos des réponses récoltées.

Le PLQ peine à recruter des candidats à la chefferie depuis le départ de Dominique Anglade en 2022. Pour l’heure, seul le député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, s’est montré intéressé.

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