« Réveillez-vous », a scandé le Collectif IMFC au coup de sifflet signalant la fin de la première mi-temps. Le CF Montréal n’est jamais sorti de son sommeil profond, et s’est incliné 5-0, chez lui, contre la pire équipe de l’Est. Sous les huées.
À l’image de sa saison, la performance du Bleu-blanc-noir a été pitoyable, samedi soir, contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre au stade Saputo. Après deux semaines d’hibernation, il avait pourtant l’occasion d’entamer cette dernière étape de la campagne avec aplomb.
Il s’est plutôt fait manger tout rond.
Les Montréalais bâillaient encore lorsque le Revolution a pris les devants à la 7e minute, sur une belle pièce de jeu conclue par Bobby Wood.
C’est encore Wood qui a doublé l’avance des siens… sur un cafouillage défensif risible de la part des locaux. Une bataille pour le ballon devant Jonathan Sirois qui a duré plusieurs secondes s’est soldée par un petit roulement du cuir dans le but. Après 37 minutes, c’était 2-0.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Match du CF de Montréal au stade Saputo le 24 août 2024 contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre.
Offensivement, Montréal n’est jamais parvenu à trouver Josef Martínez avec régularité, le Vénézuélien étant isolé sur son île en pointe. Caden Clark, titulaire pour son premier match avec le CFM, a été intéressant pendant son heure de jeu, mais rien d’assez convaincant pour se rendre décisif.
Pendant la deuxième mi-temps, la chaîne est débarquée. Nick Lima, nouvelle recrue des Revs en défense, a fait 3-0 avec une belle finition à la 71e. À ce moment, un stade Saputo rempli a commencé à se vider massivement.
Giacomo Vrioni a confirmé la débandade complète à la 79e. Un autre nouveau du Revolution, l’attaquant Luca Langroni, a complété la manita en marquant le 5e but des visiteurs à la 83e.
Du même coup, il confirmait l’humiliation en règle que cette équipe de la Nouvelle-Angleterre est venue faire subir à Montréal sur sa propre pelouse.
Gabriel Gervais a dit cette semaine avoir encore totalement confiance en son entraîneur-chef Laurent Courtois. Commence-t-elle à s’effriter ?
